La terre promise

 
La terre promise

La terre promise. La bande dessinée du 28/12/2024 dans CTXT

Traduction de la caricature : Ils ont appelé "terre promise" un grand camp d'extermination à ciel ouvert".

Je profite de la dernière frappe de l'année pour vous remercier du fond du cœur pour vos visites occasionnelles ou régulières sur ce blog.

2024 est encore loin et, comme chaque année, je renonce à le résumer car je le trouve à la fois prétentieux et fastidieux. Le plus habituel, c'est que les mauvaises nouvelles l'emportent haut la main, il ne nous reste donc que les bons vœux. Les mêmes que pour l'année qui s'achève et toutes celles qui l'ont précédée.

Pour moi, la chose la plus remarquable et la plus honteuse à propos de 2024 a été, et reste, le génocide en Palestine auquel nous assistons quotidiennement. Il est impossible de digérer de telles atrocités. Il y a quelques jours, l'attaque de l'hôpital Kamal Adwan a donné lieu à des récits déchirants d'exécutions et d'agressions sexuelles commises sur place par l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza.

Selon les témoignages recueillis par l'équipe de terrain d'Euro-Med Monitor, les forces israéliennes ont commis une série de crimes horribles lors de leur assaut sur l'hôpital. Elles ont notamment fait exploser des engins piégés près de plusieurs maisons habitées, provoquant leur effondrement et tuant les civils qui s'y trouvaient. Les soldats israéliens ont également exécuté sur place des civils, dont certains étaient blessés et d'autres portaient des drapeaux blancs.

Israël continue de bombarder, de détruire des maisons, de dynamiter des quartiers entiers, des hôpitaux et toutes sortes d'infrastructures civiles, tirant sur tout ce qui bouge, les femmes, les journalistes, les travailleurs des ONG. Les assassins sous le commandement de Netanyahou continuent d'empêcher l'arrivée de l'aide humanitaire, gelant et affamant les enfants à mort, quand ils ne leur tirent pas une balle dans la tête.

Tout cela face à l'inaction de la quasi-totalité des pays qui nous entourent et au-delà, et à la complicité d'autres assassins notoires qui continuent à faire commerce du génocide.

Comment cette barbarie sera-t-elle écrite ? Comment les envahisseurs, les occupants et les bourreaux israéliens vont-ils déformer l'histoire pour cacher ou modifier les milliers de minutes de vidéo et les millions de photos qui documentent le génocide ?

Oui, je sais qu'il y a toujours eu des guerres, mais ce n'est pas une guerre. Et que celui qui est agacé de lire que c'est pire que l'Holocauste aille se faire foutre, parce que les nazis ont essayé de cacher et de nier leur génocide et qu'Israël n'essaie même pas de le cacher. Il l'affiche fièrement et permet et encourage les voix qui appellent ouvertement à l'anéantissement du peuple palestinien.

En 2025, mon seul souhait est de voir les génocidaires, et tous ceux qui leur ont permis de commettre une telle sauvagerie, assis devant un tribunal militaire international.

En rapport : Gaza, la vie dans un piège mortel


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