Caricature TR : "Payer plus est une solution "simpliste" et "démagogique" à la pénurie de main-d'œuvre"
Main d'oeuvre. 29/05/2022 en CTXT
Depuis quelques années, il ne se passe pas une semaine sans que l'on entende de prétendues nouvelles, parfois basées sur l'opinion des milieux d'affaires, dans lesquelles on prétend que le personnel ne veut pas travailler et que par conséquent ne peut trouver des personnes pour rejoindre leurs effectifs. On parle beaucoup de la hospitalitéon en parle beaucoup, mais cela vient de différents horizons.
Titre : "Les entreprises ne trouvent pas de travailleurs ayant une bonne tolérance au stress, de la discipline et de l'engagement"
s'ils ne peuvent pas les trouver, comment savent-ils qu'ils n'ont pas ces compétences? Voyons si les euphémismes utilisés pour le PUTEAR ne sont pas les bons...
Titre : Les jeunes ne veulent plus être maçons : il en manque 700 000, il y a du chômage, mais "ils ne veulent pas suer"
Titre : Les bars ne trouvent pas de serveurs : " dans certaines régions, il est difficile d'embaucher des gens "
Headline : Crise de la pêche : les jeunes ne veulent plus récolter en mer.
Titre : "Headline : Les prisonniers sont-ils la solution à la pénurie de main-d'œuvre ?
Oui, cette question est réelle et elle est posée par un prétendu média. J'éviterai de la commenter davantage pour ne pas encourir diverses infractions.
Caricature TR : L'exploitation du travail crée la richesse
Cette semaine, c'était au tour du président de Cepyme, Gerardo Cuerva, qui assure que c'est une solution "simpliste" et que payer plus est une solution "simpliste" et "démagogique" à la pénurie de main-d'œuvre et, comme d'habitude, rejette toute la faute sur les décisions du gouvernement
Selon cet andoba, le gouvernement est le seul responsable du fait que les entreprises espagnoles sont moins bien loties que celles des autres pays européens. Du jour au lendemain, il s'avère que nous sommes plus mal lotis que l'Allemagne car, comme nous le savons tous, nous étions hier les leaders mondiaux en termes de salaires et d'emplois de qualité.
Le président du Cepyme est censé argumenter sa conclusion plus que simpliste et démagogique avec la question de la formation. Je ne sais pas exactement ce qu'il revendique. Peut-être tente-t-il de s'éloigner de la pensée néolibérale et veut-il que le gouvernement lui remette des travailleurs formés dans un acte de soumission à l'intervention publique dans la sphère privée.